Comparison of the behaviour and ecology of red colobus and redtail monkeys in the Kibale Forest, Uganda

The red colobus and redtail monkeys are the two most common primates in the Kibale Forest, yet they show pronounced differences in most aspects of their behaviour and ecology. The red colobus live in large multi‐male social groups with home ranges that completely overlap with those of other conspecific social groups. The redtails live in medium‐sized, one‐male social groups and actively defend territories against other conspecific social groups. Red colobus feed primarily on young plant growth, especially buds, flowers, and young leaves. In contrast, redtails feed heavily on fruits and arthropods. Comparisons are made of inter‐individual spacing, adult male interactions, mating systems, grooming, social relations of neonates, inter‐group relations and diet, time budgets, vertical stratification, ranging, biomass, density and yield. It is suggested that differences in the density, dispersion patterns and renewal rates of the divergent classes of food account for much of the contrast in life styles of these two monkey species. Le colobe bai et la cercopithèque ascagne sont les deux primates les plus communs de la forêt de Kibale, bien qu'ils présentent des différences prononcées dans la plupart des aspects de leur comportement et de leur écologie. Le colobe bai vit en grands groupes sociaux à plusieurs mâles dont les domaines vitaux recouvrent complètement ceux d'autres groupes conspécifiques. Les cercopithèques ascagnes vivent en groupes sociaux moyens à mâle unique et défendent activement leur territoire contre les autres groupes sociaux conspécifiques. Les colobes bais se nourrissent principalement de jeunes pousses, spécialement des bourgeons, des fleurs et de jeunes feuilles. Les cercopithèques, eux, mangent essentiellement des fruits et des arthropodes. On compare les distances entre individus, les interactions des mâles adultes, les processus d'accouplement, de toilette, les relations sociales des nouveaux‐nés, les relations entre les groupes ainsi que les régimes alimentaires, les actogrammes, la stratification verticale, la dispersion, la densité et la production de biomasse. On suggère que les différences de fréquence, de mode de distribution et de taux de renouvellement des diverses sources de nourriture entrent en ligne de compte pour une bonne part du contraste dans les modes de vie de ces deux espèces. Copyright © 1980, Wiley Blackwell. All rights reserved

Duke Scholars

Author Thomas T Struhsaker Evolutionary Anthropology